





Tout commence au printemps 2025 avec l'exposition "Paris Noir" au Centre Pompidou ou une soirée dansante, un bal, un voyage sonore et historique exceptionnel est organisé par la MansA (Maison des Mondes Africains). Le Paris Noir Orchestra est créé pour cette occasion...
Il fallait, pour ce bal, recréer les atmosphères du Bal Blomet, de l'Escale, de la Chapelle des Lombards et de tous les clubs de la capitale ou les vibrations et rythmes syncopés d'Afrique, d'Amérique et de la Caraïbe attiraient les amoureux des danses.
Pourquoi s'en cacher ? Ce bal enflamma le public de la Bellevilloise et eut un tel succès que les dix musiciens responsables de cet enthousiasme décidèrent de ne pas s'arrêter là…
Ils ne se quittent désormais plus et ils officient depuis sous le nom de Tipicao. Ils ont tous ont juré fidélité à la biguine, au kompa, au merengue et à tous les rythmes diasporafricains qui font tchacoutcha comme ceux qui ont résonnent à Paris depuis les années trente à l'instar de la clarinette d'Alexandre Stellio.
Car au-delà des pulsations jazz, latines et afro-caribéennes que restitue la Tipicao, il y a l'histoire de la décolonisation et celle des allers-retours des rythmes, des mélodies, , des danse mais aussi des hommes et des femmes entre l'Afrique, l'Amérique, les Caraïbes et l'Europe.
Avec ses biguines, calypso, kompa, son montuno, zouk, mazurka, boléro, soukous, pambiche, rumba, cadence, merengue, plena, tumbelé, salsa… l'orchestre Tipicao nous invite à une épopée musicale témoignant de l'empreinte laissé à Paris par les artistes afro-descendants depuis le début du siècle dernier.
On ne le dira jamais assez : la musique adoucit les mœurs mais celle de Tipicao assouplit aussi les hanches. Le bal de Tipicao n'est ni plus ni moins qu'une célébration de la mémoire vivante des bals noirs, entre archive et réinvention. Un moment d’histoire et de fête, de transmission et de groove..
